Chronique salsa de la Hermana : nouvel album de Mayimbe

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Chronique salsa de la Hermana : nouvel album de Mayimbe

On a l’habitude de les appeler vulgairement Mayimbe, mais le véritable nom de ce groupe est Barbaro Fines y su Mayimbe. C’est le 29 mai 2010 que le groupe a été créé par Barbaro Fines, qui est le…
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03/12/2013

On a l’habitude de les appeler vulgairement Mayimbe, mais le véritable nom de ce groupe est Barbaro Fines y su Mayimbe.

C’est le 29 mai 2010 que le groupe a été créé par Barbaro Fines, qui est le directeur, compositeur, arrangeur musical et pianiste du groupe.

Barbaro Fines est un cubain, né à la Havane. Très tôt, il se met à pratiquer le piano avec des professeurs de renom. Plus tard, il travaillera avec plusieurs groupes musicaux très connus, comme celui de Maikel Blanco, La Charanga Forever, Bakuléyé, Issac Delgado, Paulito FG, et bien d’autres.

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En 2002, il débarque au Pérou avec un groupe important de musiciens cubains pour intégrer les Conquistadores de la Salsa. C’est là, qu’il se rend compte que la population péruvienne est très amatrice de musique cubaine populaire, salsa, timba…. (Nous, on le savait déjà avec Pedro!)

Il fera plusieurs autres allers-retours Cuba-Pérou pour travailler avec le groupe Orquesta la Caroband, et finira par s’établir définitivement au Pérou en 2010.

Barbaro a toujours eu pour objectif de créer son propre groupe de musique, seulement cela lui parut fort difficile dans son pays. Mais une fois établi au Pérou, il prit rapidement contact avec de jeunes talents péruviens et finit par créer LE groupe que nous connaissons tous.

Pour compléter votre savoir, le mayimbe est un vautour sacré, oiseau messager d’une pratique religieuse ancienne, d’origine africaine.

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Le groupe est composé de quatre chanteurs, d’un pianiste (le leader), et de neufs autres musiciens. Cela va du trompettiste au babybass, en passant par le trombone. Ce nombre peut changer car en musique cubaine (heu…pardon péruvienne), c’est très fréquent (Cf mon premier article).

Nous connaissons tous, leur première production qui est sortie en 2011 et a inondé nos soirées. L’album De La Havana A Peru est le fruit d’un long travail, dont plusieurs titres font référence aux expériences personnelles et artistiques de Barbaro Fines.

Je ne vous présente plus cet album, car il devrait faire partie de votre discothèque, non ???

Vous avez tous déjà fait cette grande rueda SalsaLoca sur le premier titre de l’album « Intro del Mayimbe »

En soirée, pour remplir une piste de danse qui se vide, rien de mieux que de balancer un « El Cuchi Cuchi » ou un « De La Habana a Peru ». Ceux qui s’étaient habillés et étaient prêts à rentrer chez eux, se dépêchent de se dessaper pour se trémousser sur ces titres, testé et approuvé !

Et si vous ne possédez pas encore l’album, vous le trouverez ici 

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Voila, je ne m’attarde pas plus car, j’aimerai à présent vous parler du second album de Mayimbe qui vient de sortir et que vous pourrez trouver ———————(o ;  ici 

Je dirai qu’ici encore, Barbaro Fines et son orchestre ont fait du très bon travail!      

Ce second album est sublimissime, et je l’écoute en boucle.

Il est bien différent du premier (avis personnel), mais tout aussi bon, et même meilleur !!!

Cet album est composé de chansons très longues, 5 titres sur 10 font entre 6 et 8 minutes. Ce n’est pas très courant mais restons positifs, cela va nous permettre d’investir dans des tenues légères pour les filles, et les déodorants anti-transpirants, et ça c’est pour tout le monde.

Ce qu’il faut savoir c’est que j’ai toujours préféré écouter les albums en entier, et il y aura toujours des titres que l’on écoutera jamais, qui passerons à la trappe, parce qu’inintéressantes musicalement parlant.

Mais en ce qui concerne Mayimbe, je peux dire que dans le deuxième album comme dans le premier d’ailleurs, rien n’est à jeter.

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Nouvel album de Mayimbe

Il y a des titres qui sont fait pour danser, et d’autres pour être écoutés, mais ce qui est sûr et certain, c’est que l’album est un bon investissement.

Nous avons eu la chance de pouvoir entendre en avant première quelques unes de ces nouveautés en soirées, avec :

« Changany »  qui a été le premier titre à circuler chez nous. J’ai cherché ce que voulait dire changany sans succès, je pense que cela veut signifier « petit bosseur » dérivé du mot changa(ny) qui signifie  « petits travaux ».

« La Chica Chocolate », est le second titre qui a circulé avant la sortie de l’album. Une petite bombe de 7 minutes 26 secondes. Ce titre parle bien entendu d’une femme car la Chica Chocolate signifie la femme chocolat.

Depuis la sortie de l’album, j’ai eu le plaisir de découvrir, le premier titre de ma playlist, mon petit bijou de 6 minutes et 29 secondes :

« No me lastimes » qui veut dire « ne le blesse pas » .

J’aimerai pouvoir vous donner plus de détails sur l’histoire que racontent ces chansons, mais mon espagnol est limité, et j’ai peur de me tromper avec le réel sens des mots.

« Como duele » (comme ça fait mal) Est un superbe titre qui me serre le cœur à l’écoute de ses cuivres (instruments de musique à vents) qui l’accompagnent merveilleusement. Les trombones et trompettes explosent à 3 min 56. A tester impérativement, avec casque ou oreillettes, sinon à fond dans la voiture, frissons assurés !!!

« Mi abuelo, Candido Romero » est une dédicace à la famille de Barbaro et particulièrement à son grand-père (Abuelo)

« El paquete » fait 6 minutes et est composé de plusieurs belles mélodies, avec plusieurs cadences.

« El amigo » est le titre le plus long de l’album 8 minutes et 16 secondes, avec cinq ou six mélodies différentes. C’est aussi, un des titres que j’adule, mais là, je pense ne plus être OBJECTIVE !

Vous avez déjà tous compris que j’ai craqué pour cet album.

« El uno Ahora » est la préférée de Notre belle Priscillia, un titre énergique et vivifiant !

« Los Mesajeros de Dios » Les messagers des dieux, titre et nom de l’album, est en rapport avec le Mayimbe, le vautour messager des dieux.

Je finirai avec le premier titre de l’album, « La bénédicion », il a une cadence soutenue, avec des sonorités rappelant énormément le premier album. Il fait référence aux dieux, Barbaro demande la bénédiction à Chango, Oshun et autres, des divinités Orishas, des dieux.

A la fin de ce titre, le chanteur adresse des remerciements à la famille, la population péruvienne, la population cubaine et en troisième position la population française !

C’est que nous sommes connus d’eux, ils savent que nous sommes de grands FANS !!!

Bonne écoute !

LA HERMANA

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