Salsaciens ou pas Salsaciens ?
Il est vrai que l’expression est d’abord née d’un petit délire entre amis. Aussi, un peu en réaction avec le culte que certains danseurs portent à Cuba. Avant tout critique, la dévotion portée au pays du cigare est bien entendu plus que légitime. Néanmoins, l’humour n’ayant pas de limite, nous avons décidé lors d’une fausse manifestation de contester les racines « latines » de la Salsa et de révéler ses racines alsaciennes.
N’est-il pas vrai que DAN DEN était d’abord le gros dédé du PMU de Markholsheim ? Ou que Marc Anthony, de son vrai nom Marc Jacobi, était d’abord originaire d’Obernai ?
Après le délire, viens toujours le temps de la réflexion. Après tout, Strasbourg et sa région Alsace, c’est plus d’une quinzaine d’association. Chaque année, une nouvelle association ouvre ses portes à un public toujours plus nombreux et c’est tant mieux. La région regorge de cours et de professeurs qui enseignent leurs arts avec une passion et une détermination qui sont respectables chez tous. Alors oui finalement, la Salsa n’a peut être pas de racine originelle alsacienne, mais l’Alsace aime la Salsa et l’Alsace transforme la salsa à sa sauce (excusez la redondance… sic !).
Mais alors, il faut bien définir, ce que veut dire “être Salsaciens…”
Selon Salsa Loca (dictionnaire à venir) est “Salsacienne ou Salsacien”, toutes celles et ceux qui prennent plaisir à danser. Que ce soit aux soirées hebdomadaires (mezzanine, saglio, passerelle, tapas etc…) ou les grosses soirées associatives, mais aussi la salsa en plein air, le but est de partager sa passion et de danser dans la joie et la bonne humeur. Poncif, me direz-vous… Cela ne s’arrête pas là…
“Etre Salsaciens”, c’est aussi respecter la pluralité et le choix des danseurs. C’est le refus du sectarisme. C’est d’accepter dans une soirée l’éclectisme musical. C’est aussi le respect du travail de tous. Si à Strasbourg, il y a autant d’association, de courants différents, de manifestations diverses, c’est que chacun est « LEGITIME ». Chacun a une pierre à apporter à l’édifice.
Surtout, si l’on ne se retrouve dans aucune de ces associations, il ne faut jamais hésiter à enrichir l’offre et à proposer ses propres concepts de soirées et de cours. Il y a depuis quelques années une émulation particulière à Strasbourg avec la multiplication des soirées que je trouve personnellement de très bon augure.
Le nom “Salsacien” appartient il pour autant à Salsa Loca ?
Il s’agit d’une question délicate. On pourrait se gloser à envie d’avoir inventé le concept.
De répéter jusqu’à la lie qu’il nous appartient. Cela dit, c’est aussi très flatteur de voir que des danseuses et des danseurs de la région s’approprient le nom et de porter haut et fort le concept.
En somme, si vous êtes d’accord avec notre définition des “Salsaciens”, alors vous en êtes.
Utilisez le, proclamez le, portez le message loin de nos frontières ….
Siavach & El Astico
