Bon, j’ai mis quelques temps à écrire cet article, parce que j’avais envie de me remettre de mes émotions … ; Bon ok, j’exagère et en plus c’est juste par fainéantise 🙂
C’était le week end allant du 31 octobre au 2 novembre à Orange. Une petite ville dans le Vaucluse à mi-chemin entre Montélimar et Avignon. Une ville, qui trop remarquée par ses choix politiques, n’a malheureusement pas le prestige qu’elle devrait à mon sens avoir. Une ville charmante. Petite certes, mais qui regorge ci et là de merveilles. A commencer par le majestueux théâtre antique. Un monument unique dans son genre, car si les théâtres se trouvaient un peu partout dans le vaste empire romain, il n’en reste aujourd’hui que 3 exemplaires : un en Turquie, un autre en Syrie et celui d’Orange.
Cela dit, venons-en à la Salsa. Le festival d’Orange est un festival tourné essentiellement vers la salsa Cubaine. Sur le trajet dans le wagon-bar du TGV, Ali Gato (Dj Strasbourgeois qui a une réputation internationale) m’a présenté le festival comme le seul qui avait une programmation timba à la hauteur de Rumba y Candela, festival de référence pour les amateurs d’afro-cubaine. En effet, on m’en parle souvent lors de mes voyages. Le festival avait lieu dans une très grande salle, (Espace Alphone Daudet), munie d’un parquet posé pour l’occasion. 3 soirées, 2 concerts, des conférences, 36 heures de cours et de stages, concours de rumba… autant dire qu’il y en avait pour tous les goûts, si vous n’êtes pas farouchement attaché à votre ligne de danse et au sonorités de xylophone de. Tito Puente.
Je ne parlerai pas des stages, puisque je n’ai participé à aucun d’entre eux. Non pas que je n’en ai pas besoin, bien au contraire, mais parce que cela me permettait de faire la grasse matinée et de visiter la ville et ses environs. Place donc aux soirées :
Vendredi : encore légèrement endormis de ce long voyage, les 98kg qui composent mon être ont eu du mal à suivre mon envie farouche de danser avec de nouvelles cavalières. Qu’à cela ne tienne. Et quelle soirée mes amis… Elle fut franchement, la meilleure soirée Salsa de 2014 pour moi. Il y avait tout : de la place, des danseuses d’excellent niveau, de la bonne humeur, des sourires !!! Bref un régal….
Samedi : à 33 ans, faire deux soirées de suite, c’est largement accessible, même si on a dansé comme un fou la veille, mais on est déjà plus lent et surtout il y avait un peu plus de monde à la soirée. Si j’avais juste une critique à formuler, c’est que le premier DJ du samedi est allé trop fort et trop vite… Le rythme d’ Une soirée, même exclusivement Timba, peut parfois retomber, d’où la nécessité de ne pas débuter durant les 2 premières heures par des musiques ultra rapides… Bon malgré cette légère critique, ce fut également une très très très belle soirée. Mais bon, après ce que l’on a vu vendredi, comment ne pas avoir un niveau d’exigence Ultra élevé ???
Yoann, l’organisateur du festival, crédit photo : Laurent MeunierDimanche : Concert de Pupy. J’ai commencé la Salsa sur les musiques de ce groupe. Alors même si je ne suis pas du tout concert, c’était quand même spécial J. Comme dis précédemment, je ne suis pas du tout fan des concerts et je préfère de loin un son pur dans mon casque… Que voulez-vous, étant citadin, pour moi, les tomates poussent au supermarché et la musique sort des enceintes et pis c’est tout… Néanmoins, comment ne pas remarquer cette énergie qui se dégageait et le jeu avec le public . Il y a là quelque chose d’émotionnel que je n’arriverais pas à décrire. La soirée fut également animée par Ali Gato, lequel nous a gratifiés d’un petit set merveilleux, avant le concert, de salsa douce et entrainante… Et pis, vu que je ne suis de toute façon pas objectif du tout, un DJ qui me met au bon moment, « No Vale La Pena » d’Isaac Delgado, c’est le meilleur DJ du Festival !!!! Et oui, c’est comme ça,désolé pour les autres :-).
Crédit photo : Laurent MeunierAu final, c’est quand même une merveilleuse passion qu’est la danse. Vous vous retrouvez à l’autre bout de la France, dans une ville que vous n’auriez pas visitée en temps normal… Vous y découvrez des merveilles de l’antiquité et une population d’une extrême gentillesse. De plus, vous retrouvez des danseurs de chez vous (Strasbourg en Force !!!), des danseurs d’un peu partout avec qui vous vous liez d’amitié et de sympathie … Et surtout, vous découvrez une ambiance unique, rythmée et festive !!!
Perso, je vous recommande vivement le FIC, un festival vraiment sympa, accessible niveau prix et rempli de personnes géniales 😉
Un grand merci aux organisateurs, Passion Timba, car l’organisation ne souffrait d’aucune faute. Et pour clouer le tout, c’est Samba, un des professeurs et dirigeants de l’association Candela à Strasbourg qui a gagné le concours de Rumba, désolé encore pour les autres hihihihi.
Pour être au courant de la prochaine édition :
http://www.festival-international-cubano.com/Siavach