J’ai plus d’une fois entendu dire que certains danseurs et danseuses allaient de manière régulière à Offenbourg pour des soirées salsa. Mais jusqu’à présent je n’avais jamais fait l’effort de m’y rendre pour plusieurs raisons. Et l’une de ces raisons était, qu’en règle générale en Allemagne, c’est la salsa portoricaine qui domine et même si j’ai décidé de m’y mettre il y a peu de temps, je ne me sentais pas d’attaque à participer à ces excursions germaniques, pas le temps, trop loin, on est bien ici, et bla bla bla…..
C’est par le biais d’une de mes élèves allemandes que je découvre la salsa à Offenbourg et le dimanche 13 octobre, je décide d’aller tester le FREIRAUM à Offenbourg.
Localisation ????? Tout ceux qui connaissent le Kauffland d’Offenbourg lèvent la main……Non ???
Tout ceux qui connaissent le BURGER KING d’Offenbourg lèvent la main……Ouaiiiiis.
Cette discothèque se trouve au rond point qui mène au Burger King, très simple pour s’y rendre, très facile d’accès, un big parking, tout commence bien.
L’entrée, 3 euros, sans conso, c’est convenable….
Le lieu, MAGNIFIQUE, ENORME, une vaaaaaaaaaste piste de danse et parfaite pour les foulées de nos petons. Trois bars opérationnels et de toutes beautés, de quoi s’asseoir de tous les cotés. Une bonne luminosité bien repartie sur la salle, tamisée aux assises, moyenne sur la piste, et plus importante au bar. C’est une belle discothèque rien que pour nous !
La soirée commence à 18h (c’est tôt, mais on rentre tôt), la piste est peu remplie (normal, il y a beaucoup de place et on vous attend les Strasbourgeois) mais cela n’empêche, on danse, et on danse, et on re-danse.
Pas de surprise, on y danse principalement de la salsa portoricaine, de la Bachata, du Merengue, de la Kizomba, et même de Kuduro.
La cubaine a fait une petite apparition avec «Y tu quieres que te den» d’Adalberto Alvarez, LE titre de 13 minutes, dure, dure quand on ne connaît pas, (hein Stéphanie!) et quand il n’y a pas de danseur de cubaine.
Petit bémol, il me fallait en trouver un et de taille, les Allemands se permettent de refuser une invitation à danser. La première fois cela m’a étonné, la deuxième fois, ça m’a choqué et vexé, car ensuite le cavalier se lève et va inviter une autre danseuse. Mais c’est monnaie courante d’après mon élève, et heureusement, ils ne sont pas tous ainsi. J’ai très rapidement réussi à trouver des cavaliers qui ne refusent pas de danser avec moi.
Autre particularité, lorsqu’on vous invite en Allemagne, il faut s’attendre à faire deux ou trois danses d’affilées avec le même cavalier. Cela n’est pas courant à Strasbourg, mais à Offenbourg, si.
Donc, il faut, si l’on veut arrêter de danser, dire merci beaucoup, danke schön…
Mais je vous avouerai que c’est très difficile de s’arrêter vue que c’est vraiment tendance.
Les tarifs des boissons ne sont pas exorbitants: verre de vin 3,50 euros, la Desperados, 4 euros….
Le coca…..je sais pas, j’en ai pas pris.
Bref, une très bonne soirée partagée avec quelques Strasbourgeois et beaucoup d’allemands.
Je suis repartie alors que la piste se vidait, pensant qu’il était minuit passé, hors non, il n’était que 22h30 (début d’une soirée à Strasbourg), j’ai dansé presque 4 heures, et finalement…
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis….
La porto c’est cool aussi ! Cette soirée, c’était plutôt le pied pour moi, enfin les pieds !!!
P.S. : Je n’ai pas vu si le Burger King était encore ouvert, mais je pense que oui. Très important quand on n’a pas mangé avant 18h. L’heure à laquelle les allemands mangent d’après ce que j’ai entendu dire.
La Hermana