Le départ de notre auberge de jeunesse vers ce bar : salsa Salud ! Un bar trouvé sur internet (comprenez : google ==> « Salsa Tokyo club ») et dont j’étais fort étonné des bonnes critiques ! Et pour le trouver, c’est la croix et la bannière ! Contrairement à l’Europe, les bars peuvent se trouver dans les étages, à la place d’appartements…
Bref, on arrive au 3ème étage, et on entend un fond de musique salsa : c’est bon on y est !!
On rentre, et là c’est l’étonnement : un étage aménagé avec une piste de danse, une cabine de DJ avec un nombre affolant de Cd sur les étagères, et la patronne qui nous accueille avec un grand : KONICHIWAAAA !!
Les danseurs sur place nous fixent, se demandant sûrement ce que ces deux Gaijins (étrangers) faisaient là !
On commande le premier mojito, histoire de se mettre en jambes, et d’effacer ses démons de débutant. Après s’être fait inviter deux fois, mais en prétextant que l’on boit un verre pour l’instant et qu’on en fera une danse avec après, je me suis fait harponner par la fille de la patronne, impossible à esquiver..
Ça se passe plutôt bien, la boule au ventre est vite passée, et on commence à s’amuser !
Dès la fin de la chanson, elle a prononcé Cuban style (prononcé à la japonaise svp) tout le long du bar, comme si elle annonçait un évènement ! Et c’est après qu’elle est allée chercher une dame qui avait déjà dansé de la salsa cubaine auparavant. Enfin, je n’ai pas pu lui demander sachant qu’elle ne parlait, ni anglais, ni français ! (Et moi pas japonais…)
Et tout le long de la soirée, j’ai pu danser avec toutes les filles présentes (même plusieurs fois avec certaines d’entre elles), un vrai moment de partage !
L’autre point incroyable de la soirée, est que dès vous rentrez avec vos têtes d’occidentaux dans ce genre de lieux, les gens vous demandent d’où vous venez, pourquoi vous êtes là, comment vous avez trouvé ce bar etc… Et nous avons pu discuter avec certains américains et japonaises, avec qui nous garderons sûrement contact.
Peu importe que vous soyez jeunes ou âgés, hommes ou femmes, débutant ou expert, si vous avez l’occasion de danser autre part que dans votre pays (et plus particulièrement au Japon) FONCEZ ! Ça en vaut la chandelle…