Le festival Tempo Latino de Vic-Fezensac existe depuis 1994. Ce petit village dans le Gers est le théâtre, depuis déjà 20 ans, du partage, de l’échange, de la rencontre de la plupart des acteurs de la salsa. Il y en a pour toutes les envies : une programmation officielle avec un total de 8 concerts dans les arènes, une programmation off gratuite avec des concerts en plein air, de la musique salsa, bachata, kizomba dans la plupart des bars du village, des stages de salsa durant les journées…
Pour ma part, j’ai connu le festival de Vic en 2007. J’avais alors 2 ans de danse dans les pattes. Après une petite pause, cela fait maintenant 4 ans d’affilé que j’y retourne depuis 2011 toujours avec enthousiasme. Cette année encore, le choix le plus pratique pour le logement était le camping du village (ou plutôt le stade de foot reconverti en camping). Des points positifs pour le logement en camping : – Une ambiance extra avec des habitués (dédicace à tout le groupe de Pascale)
– Très proche du centre ville si vous souhaitez aller danser plusieurs fois dans la journée ou faire vos courses à pied – De la musique toute la journée jusqu’à même 6h du matin (bon pour ceux qui aiment le calme et souhaitent dormir, je ne vous le conseille pas) Deux points négatifs : – L’état des sanitaires est à améliorer. – s’il fait vraiment chaud, impossible de continuer à dormir après 9h dans la tente.
La programmation officielle comptait, cette année, des artistes grandioses de la scène salsa comme Oscar D’Leon ou Africando. Des musiques telles que Lloraras ou Doni Doni me font toujours autant vibrer quand je les entends. Il y avait également le groupe de zouk Kassav qui était sur la scène des Arènes. J’adore toujours autant me dandiner sur Zouk La Se Sel Medikaman Nou Ni.
Pour les amoureux du live, il y avait également des concerts gratuits en plein air. J’ai pu assister lors d’une de mes promenades à un concert du groupe Herencia de Timbiqui. Moi qui ne suis pas un grand fan de concert, j’ai vraiment bien aimé l’ambiance qui y régnait.
En ce qui me concerne, j’ai plutôt privilégié la danse en plein air. J’ai pu danser dès le matin de 11h à 14h à la Conga sur des mix de différents DJs.Après une petite pause, j’enchaînais de 16h à 18h30 au bar Le Central. Un endroit fort sympathique où j’ai pu croiser et discuter avec de vieilles connaissances des précédents festivals ou des amis de Corse.
Julien, Franck, Franky de Ritma Salsa Compiègne et Franck de Sals’Ahora
Naïma et Alex
Pour finir ma journée de salsa, je continuais à danser dans les différents bars de 20h30 à 1h sachant que la soirée pouvait encore durer jusqu’à 5h du matin. Je sais que je suis un petit joueur mais bon on se fait vieux. Voilà quelques photos des pistes de danse possibles durant toute la soirée avec quelques informations sur le style de musique. Vous avez également une petite vidéo qui vous donne l’ambiance extraordinaire d’un vendredi soir à Vic.
Le Café des Arènes situé dans la partie haute de la ville en face des arènes salsa cubaine et portoricaine
La Varangue juste à côté des arènes avec une piste assez étroite salsa cubaine, portoricaine, bachata, kizomba
Le village Latino juste à côté des arènes entre 17h et 19h max salsa portoricaine uniquement
Le Central dans la partie basse de la ville salsa à partir de 16h salsa cubaine et porto en journée, plutôt porto en soirée
Le Café des Sports dans la partie basse de la ville salsa cubaine, portoricaine, bachata, kizomba
Le Mano à Mano dans la partie basse de la ville uniquement salsa cubaine
La Casa Maria dans la partie basse de la ville salsa cubaine, portoricaine, bachata, kizomba
Ambiance d’un vendredi soir à Vic avec une multitude de danseurs
Pour conclure, je pense que toute personne qui adore la salsa que ce soit la portoricaine ou la cubaine doit aller au moins une fois dans sa vie à Vic. C’est un endroit où l’on peut danser avec des salseros de nos 22 régions françaises (je sais, il n’y en aura bientôt plus que 13 mais bon je mettrais à jour le moment venu). Il fait en général un bon temps à cette période de l’année dans le sud-ouest de la France. Des spécialités locales et internationales vont vous faire ravir vos papilles gustatives. La plupart des danseuses et des danseurs font plutôt de la salsa cubaine mais il y en a quand même qui font de la porto. Des lieux et des moments bien spécifiques leur sont réservés.
Question danse, on a souvent un peu peur au début quand on a uniquement dansé dans sa propre ville. La cavalière va-t-elle suivre mon guidage ? Vais-je réussir à suivre le cavalier qui vient m’inviter ? Mais après quelques danses, le froncement de sourcils laisse toujours place aux sourires les plus émerveillés. N’est-ce-pas là le but recherché quand on danse ?